LA NOUVELLE A110 ENFIN DANS LA RUE !

Après une très longue gestation de près de six ans, de péripéties en rebondissements, les premières livraisons ont enfin débuté au printemps 2018. Ouf ! L'incroyable défi lancé par Carlos Tavares (aujourd'hui Président de PSA) a réussi : il est devenu réalité.

 

Plus longue, plus large et plus haute que celle de la Berlinette originelle, la silhouette de cette nouvelle A110, signée de l'équipe d'Antony Villain, patron du style, et évoquant, à travers certains traits caractéristiques, la géniale création de Jean Rédélé devenue « monstre sacré », a recueilli une large majorité de suffrages.

Ce n'est pas tout à fait le cas de sa structure tout aluminium (emboutie, parfois extrudée, assemblée par collage, rivetage et soudure) : par exemple, l'avisé Jacques Cheinisse estime que les matériaux composites représentaient un héritage incontournable et que l'Alpine du XXIe siècle aurait dû bénéficier d'une coque carbone.

 

Pas tout à fait aussi légère que l'espéraient certains fanas (quelle belle gageure technique aurait-ce été de se tenir à 999 kg !), la masse de l'A110 avoisine les 1 100 kg (1 123 précisément, après les plus récentes homologations pollution, avec la présence du « FAP »), ce qui n'est déjà pas si mal compte tenu de l'environnement automobile actuel.

Le moteur « quatre cylindres » (conçu par Nissan et produit en Corée), 1800 cm3, injection directe, turbocompressé, propose 252 ch et 32.6 mkg obtenus dès 2 000 t/mn.

Du coup, les performances sont excellentes : 250 km/h (limités par l'électronique), 5''2 de 0 à 100 km/h et 24''1 au 1 000 m départ arrêté.

 

Le tome 2 de l'histoire d'Alpine est donc concrètement en cours d'écriture. Souhaitons qu'il ressuscite la légende...

 

Et la course n'est pas en reste. En circuit, sont apparues l'A110 « Cup » pour une formule monotype et la « GT4 » qui dispute le Championnat de France du même nom, toutes deux construites et développées par Signatech, ayant déjà en charge l'Oreca LMP2 engagée sous les couleurs d'Alpine.